Vancouver – Deux nouvelles études nous laissent entrevoir une lueur d’espoir malgré les jours sombres que nous fait vivre la COVID : De nombreux pères se sentent plus près de leurs enfants pendant la pandémie de COVID-19 et souhaitent que ce rapprochement devienne la norme à compter de maintenant. Ces études ont été publiées aujourd’hui dans le cadre de la Semaine de la santé des hommes du Canada.
Au cours de la première étude, réalisée en mai au nom de la Fondation pour la santé des hommes au Canada (FSHC) par Intensions Consulting, on a demandé à 1 019 pères au Canada de nous décrire l’impact du confinement lié à la COVID sur leur rôle de père.
« Même si les familles se sont retrouvées confrontées à des facteurs de stress et à des défis pendant la pandémie, nous reconnaissons que les pères ont bénéficié d’une occasion en or de ralentir et d’échanger avec leurs enfants, » de dire Adrian Dix, ministre de la Santé. « Plusieurs parents travaillent à temps complet et se déplacent et lorsqu’ils n’ont plus à le faire, ils ont davantage de possibilités de rassemblement, par exemple, pour se lancer la balle ou partir en randonnée. La santé des hommes subit les contrecoups des situations de vie, de sorte qu’un peu plus d’activité physique en compagnie des enfants fait vraiment toute la différence. Nous pouvons tirer des leçons de cette pandémie de plus de façons que nous le croyons. »
En période de confinement, 40 % des répondants sentaient que la COVID-19 avait eu un impact positif sur leur rôle de père, alors que 52 % sont plus conscients de leur importance en tant que père et 60 % se sentaient plus près de leurs enfants. 49 % ont décidé de s’impliquer davantage en tant que père à l’avenir.
L’étude nous a appris que presque les deux tiers des pères ont accompagné leurs enfants plus souvent pendant le confinement, alors que presque la moitié prévoient continuer de le faire lorsqu’on aura levé les restrictions. De même, 56 % ont encadré leurs enfants plus souvent, alors que 46 % prévoient également continuer de le faire.
« Je suis en arrêt de travail depuis le mois de mars et c’est stressant, mais heureusement, j’ai pu passer bien plus de temps en compagnie de mes filles, » de dire Dal Watson de Burnaby en C.-B. « Je suis un chef professionnel et j’ai passé du temps dans la cuisine à la maison pour enseigner à mes enfants à cuisiner. Nous prenons également le temps de nous réunir en famille et de manger ensemble, ce qui était très rare lorsque je travaillais. Je suis reconnaissant du temps additionnel que je passe en famille. »
Nick Black, partenaire gestionnaire d’Intensions Consulting, déclare que la participation accrue des pères peut se dérouler de plusieurs façons. Un aspect tangible de la participation des pères d’après l’étude consiste dans ce que 64 % prennent leur repas plus souvent en compagnie des enfants. « Les repas en commun peut représenter une occasion importante pour renouer avec la famille, » de dire Black. « On dispose de preuves nombreuses à l’effet que les repas en famille peuvent avoir un impact positif sur la santé mentale des enfants, les choix nutritionnels, le rendement à l’école et qu’ils peuvent même réduire les risques de consommation de drogues et d’alcool. »
En guise de suivi au sondage en ligne, les responsables de The Men’s Initiative (TMI) à la UBC ont organisé des groupes de discussion virtuels regroupant 45 pères de partout au Canada. Plusieurs pères ont décrit la dynamique familiale mouvementée avant la COVID, alors que les vies effrénées étaient constituées de longues journées de travail impliquant des déplacements, des repas sur le pouce, les activités des enfants – incluant les sports, les activités parascolaires et sociales, en plus des membres de la famille qui menaient leur vie parallèlement les uns aux autres.
Alors que la pandémie évolue, les pères craignent également les tensions au moment de retourner à « l’ancienne norme » et le désir de créer une nouvelle norme à compter de maintenant. « Nous savons que la présence active et positive des pères dans la vie de leurs enfants se répercute de manière positive sur le bien-être mental et physique de ces derniers en plus de réduire la fréquence de leurs comportements négatifs, » précise le Dr David Kuhl, professeur de médecine à la UBC et cofondateur de TMI.
Le Dr Larry Goldenberg, président fondateur de la FSHC affirme: « Si le confinement lié à la COVID-19 accélère le mouvement des papas qui s’impliquent davantage auprès de leurs enfants, il pourrait s’agir là d’un avantage durable pendant cette crise de santé publique tragique. « Il est cependant évident que les hommes réalisent qu’il sera difficile de continuer de passer des moments de qualité en compagnie de leur famille lorsque le stress quotidien du transport et les longues heures de travail réapparaîtront dans leurs vies. »
Wayne Hartrick, président de la FSHC, déclare que l’étude nous porte à croire que les pères bénéficient peut-être d’un équilibre travail-vie plus intéressant pendant l’éclosion de COVID-19. « La COVID-19 représente évidemment une source de stress plus grande pour plusieurs, » de dire Hartrick. « Notre site Web Changepastrop.ca renferme à l’intention des papas des conseils pour leur permettre de trouver un meilleur équilibre. »
Au sujet des études
Intensions Consulting a mené la première étude qui s’est déroulée en ligne entre le 8 et le 12 mai 2020 au nom de l’organisme à but non lucratif FSHC. On a alors demandé à 1 019 pères en C.-B. de décrire l’impact du confinement lié à la COVID-19 sur leur vie familiale.
Pour obtenir une copie des données détaillées présentées sous forme de tableau, téléchargez la version .pdf ici.
La deuxième étude a été réalisée en ligne entre le 25 et le 29 mai 2020 par The Men’s Initiative à l’Université de la Colombie-Britannique. On a alors invité des pères de partout au Canada à participer à des groupes de discussion d’une durée de soixante minutes pour parler de leurs expériences de paternité pendant la pandémie de COVID-19. Quarante-cinq pères de partout au Canada qui avaient des enfants de moins de dix-neuf ans vivant sous le même toit ont pris part aux groupes de discussion.
Pour obtenir une copie du communiqué de presse de la C.B., téléchargez le document .pdf ici.
Au sujet de la Fondation santé des hommes du Canada
La FSHC est un organisme national à but non lucratif dont la mission est d’inciter les hommes canadiens et les membres de leur famille à mener une vie plus saine. Les statistiques sur la santé des hommes au Canada sont alarmantes, alors que 70 % des problèmes de santé touchant les hommes peuvent être prévenus en modifiant ses habitudes de vie.
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