Arun Kumar
Gagne du temps pour l'exercice et l'auto-réflexion, ce qui profite à son tour à sa santé physique et mentale.« Bâtir, tester, apprendre. » Un père en quête de santé et de bonheur
« Si je fais un changement dans ma vie et que ça ne fonctionne pas, au moins j’ai appris quelque chose sur moi-même. J’aime mieux essayer et échouer que ne rien essayer du tout ».
Arun Kumar se lève à 5 h du matin – cela fait partie de la phase « prototype » de son plan afin de commencer chaque jour de la semaine du bon pied.
Le père de famille en connaît beaucoup sur les prototypes. Il a travaillé pendant plus d’une décennie dans le secteur des hautes technologies dans la région de Waterloo, en Ontario. « Vous développez, vous analysez, vous apprenez, vous recommencez », dit Arun. « Si je fais un changement dans ma vie et que ça ne fonctionne pas, au moins j’ai appris quelque chose sur moi-même. J’aime mieux essayer et échouer que ne rien essayer du tout ».
Lisez davantage sur les bienfaits du récent changement à la vie d’Arun ici.
Arun, 42, se décrit comme « une personne qui aime se fixer des objectifs ». Après des années à se sentir comme il n’était pas à la hauteur, il a commencé à penser à une façon qu’il pourrait réaliser ses objectifs, tout en remplissant ses obligations dans sa vie bien occupée. « Les choses ne se passent pas toujours comme on voudrait. Que ce soit avec votre travail, votre vie personnelle ou des objectifs qui vous passionnent, parfois on ne réalise pas tout ce que l’on veut. Par moments, cela m’affecte et je ne me sens pas à la hauteur ».
Faire du matin un « moment pour moi »
Sa plus récente solution pour faire taire ce sentiment : se réveiller à 5 h du matin. « Je commence la journée de bonne heure, donc j’ai le temps de faire ce que je veux », explique Arun. « De cette façon, je sens vraiment que les choses commencent du bon bien, et je ne sens pas que tous mes autres pas sont un sacrifice. Prendre soin de soi est important et je ne peux aider les autres comme je voudrais si je ne suis pas en santé et heureux. C’est ce que la santé mentale signifie pour moi ».
Pour Arun, le « bon pied » peut signifier aller dans deux directions différentes. Les matins de semaine, il se lève, boit une bouteille d’eau et nourrit ses chats. C’est là que son chemin diverge. Lorsqu’il travaille à Mississauga – à une heure de route vers l’Est – il boit un café tout en remplissant un sac avec son déjeuner, son dîner et des collations qu’il a préparé le soir d’avant, en plus de ses vêtements pour s’entraîner au gym. « De cette façon, je suis parti à 6 h et j’ai le temps de faire de l’exercice avant de commencer à travailler ».
Lorsqu’il travaille plus près de la maison, il combine son rituel de café avec une demi-heure d’écriture dans son journal. « L’idée est d’écrire ses objectifs de la journée ou de noter les choses dans notre vie pour lesquelles on est reconnaissant », explique Arun. « C’est un moyen pour moi de porter attention aux petites choses. Que j’écrive dans mon journal ou je m’entraîne, je sens que j’ai accompli quelque chose pour moi, donc je peux passer le reste de la journée à aider les autres. Je ressens un sentiment d’accomplissement et de fierté, et cela se poursuit tout au long de la journée ».
L’importance du sommeil
Évidemment, un réveil très matinal signifie une heure de coucher plus tôt. « Je m’endors sur le divan à 10 heures! », dit-il en riant. « Vous couchez les enfants, passez du temps avec votre conjoint(e) et écoutez une émission et il est déjà 10 h 30. Cela a le potentiel de tout dérailler mon plan. Donc je fais un choix : est-ce que je veux avoir une bonne nuit de sommeil ou je veux écouter la télévision machinalement? Écouter la télévision machinalement peut être génial sur le coup, mais c’est après que vous avez des regrets. Mais je ne regrette jamais une bonne nuit de sommeil! »
Des pas dans la bonne direction
La plupart du temps, Arun choisit une bonne nuit de sommeil plutôt qu’une bonne émission. Mais pas tout le temps. « Des fois, il y a une émission que je veux vraiment regarder, ou je veux sortir avec ma conjointe ou des amis. Si je fais ce choix, je l’accepte. Il est important d’avoir un peu de flexibilité et d’indulgence. Il ne faut pas que ce soit une dictature. Si vous prenez deux pas vers l’avant et un pas vers l’arrière, vous avez tout de même pris un pas de plus vers l’avant. Et si vous veillez tard avec vos amis, votre conjoint(e) ou vos enfants, est-ce réellement un pas vers l’arrière? Vous n’avez qu’à trouver un moyen pour équilibrer le tout ».
Encore une fois, les expériences aident Arun à gérer ces écarts. « Des fois, je fais une sieste. Des fois, je me couche encore plus tôt. Des fois, je me lève à 6 h au lieu de 5 h. L’important, c’est de ne pas avoir peur de l’échec. Il n’existe pas de formule parfaite et différentes choses fonctionnent pour différentes personnes. Si vous voulez vivre plus sainement, il faut essayer quelque chose. N’importe quoi, il suffit d’essayer. Ce sont les petites choses qui finissent par créer un gros changement. À la fin, l’objectif est de faire mieux qu’hier ».
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